Une note confidentielle du Quai d'Orsay esquisse ce que doit être la
position française après la cuisante défaite des rebelles d'Alep, fin
décembre.
Comment la France compte-t-elle sauver l'opposition syrienne dans ses derniers bastions? Le Figaro, ce journal de droite républicaine, publie une note confidentielle rédigée par le
ministère des Affaires étrangères qui esquisse ce que doit être la
position française après la cuisante défaite des rebelles d'Alep, fin
décembre.
Paris affiche deux priorités: aider les rebelles dans
les «zones libérées» de Syrie - dans la province d'Idleb au nord-ouest
et dans le sud frontalier de la Jordanie. Et torpiller la reconstruction
de la «Syrie unitaire», option préconisée par la Haute représentante de
l'Union européenne, Federica Mogherini.
Problème: les radicaux
islamistes et les djihadistes font souvent la loi dans ces zones
libérées dont Paris veut aider à la reconstruction. Le pari français est
dangereux, répondent plusieurs chercheurs qui ont lu pour nous cette
note du Quai d'Orsay. Même isolée sur le dossier syrien, Paris campe
fermement sur sa position: entraver «le projet russo-iranien» en Syrie,
affirme la note dont Le Figaro publie des extraits.